Ca y est. Je pourrai désormais dire que je l’ai fait. Stahleck. Ce nom résonne dans la tête de tout amateur de notre jeu préféré. Le Paradis. La Mecque du joueur de cartes. L’Eden. L’Olympe… Enfin bref. J’y étais !
Et c’est vrai que ce fut grandiose, génial, impressionnant, monumental. Prenez les synonymes de
« colossal » que vous voulez et ils iront bien pour décrire l’évènement.
Alors certes, tout ne fut pas tout rose, tout beau, non plus. Pour paraphraser un certain grand homme politique français, je dirais : le bruit et l’odeur. C’était fatiguant, éreintant et parfois, disons-le, repoussant, tant pour l’ouïe que pour l’odorat… Mais que voulez vous, ce sont deux caractéristiques innées de ce genre d’événements (surtout s’ils regroupent des geeks, parfois très geeks, voire très très geeks). Bon, l’acoustique n’était pas excellente et le brouhaha ambiant était parfois insoutenable. Mais à plus de deux cents inscrits, je savais que je devais m’y adapter. Par contre, pour l’odeur, là, j’ai eu beaucoup plus de mal à pardonner à certains. Le château (majestueux, par ailleurs), comme pour toute bâtisse ancestrale, n’était pas très pensé pour être hautement aéré (il me semble d’ailleurs que les constructeurs de l’époque voulaient surtout éviter les courants d’air). Et bien, des fois, des courants d’air j’aurais voulu en avoir beaucoup… Enfin, j’crois que j’vais devoir me résigner à la chose. Le joueur de cartes ne connaît pas forcément le déo, et c’est comme ça…
Bien. Ce petit aparté déplaisant étant fait (probablement futile, mais je devais tout de même le souligner), repartons du début de l’aventure, qui fut, encore une fois, grandiose !
Parce que Stahleck, ça reste quand même la classe. Ca a d’la gueule ! Le château qui en impose, perché sur sa colline, la petite ville moyenâgeuse dans la vallée, coincée entre le Rhin et ses contreforts escarpés, sur lesquels s’étalent, à perte de vue, des parcelles de pieds de vigne (et oui, parait qu’on y fait un très bon Riesling !), les ruelles étroites aux façades à colombages des maisons, au beffroi planté au milieu de la route (laquelle passe en dessous) – rien à dire sauf : putain, c’est beau !
Ah oui, on y bouffe bien aussi, au château. Alors certes, faut aimer la cuisine qui tient au corps, les soupes aux choux et saucisses, la marmelade, le pain noir, le porc, la patate et le salami. Moi, j’adore (bon, peut être hormis le chili du samedi midi...). On y mange bien donc, et beaucoup. Et on y dort très bien également, avec une vue de la chambre à couper le souffle.
Et puis à Stahleck, ce qui est bien quand on y va pour jouer aux cartes, ce qui est génial en fait, c’est qu’il y a les copains ! Et qui dit copains, dit délires, vannes, discussions semi-sérieuses et blagues potaches. Alors merci à vous les gars, Nainfa, Keric, Toom – pour le trajet, les délires et les débats passionnés sur le jeu, merci aux trois zouaves Tygrou, Marto et Khud (lâcheur va !) pour le concours de taunts et pour avoir repris la Marseillaise avec moi, à Gael pour n’avoir pas trop ronflé (t’es une crème mon pote), à Vince, Nuggetz, Bolza, Arthur et Maekar – parce que vous avez trop la classe les mecs !, à Rapace pour la grosse poilade et les vannes gratos sur les geeks, à Romuald, Madruk et Alister – parce que c’était cool d’être dans la chambre en face (encore désolé…) et également à Istvan (t’es trop délire mec !). Bref, c’était cool de partager ça avec vous, autour d’une bonne bière…
Parce qu’il faut parler de bière quand même. Pour ce qui ne savent pas, qui n’étaient pas au courant, pour ceux qui veulent rêver un petit peu, j’vous le dis, Stahleck c’est l’Allemagne, et l’Allemagne c’est la bière ! Imaginez une grande salle de château avec sa cheminée monumentale, ses grandes fenêtres à carreaux, ses armes et armures médiévales accrochées aux murs, ses rangées de tables et de fauteuils en chêne et…. ses deux frigos gigantesques remplis à ras bord de bière !!! Le paradis existe sur terre, et il est situé à Stahleck ! Alors, certes, ce n’était pas gratuit. Mais tu mettais vingt boules dans la corbeille (que personne ne surveillait, qui plus est) et tu buvais tout le long du week-end. C’est pas beau ça ?!
Bières et cartes. A ce niveau là, je pense que tout autre commentaire serait superflu. Je demande même une minute de silence, rien que pour se remémorer ce bonheur.
Merci.
Bien. Après ce
« léger » interlude backgroundesque, passons au tournoi lui-même, parce que c’est bien ce qui vous intéresse vraiment, après tout (pour ceux qui lisent encore).
Alors, une première chose à souligner, mais ça vous vous en doutez, Stahleck c’est impressionnant. Plus de cent joueurs de mêlée, plus du double en joute, on arrive là-dedans les yeux grands ouverts et on fait pas trop le fier. Bref, moi qui fais parfois des entrées, disons
« remarquées », j’ai essayé de me faire assez petit pour mon entrée en lices. Et puis il ne fallait pas griller les batteries trop vite – c’est qu’avec l’âge on s’assagit (et on récupère bien moins vite). Mais j’ai quand même lancé la Marseillaise pour la victoire de Vince ! On se refait pas !
Ce qui était surtout impressionnant c’était le nombre de nationalités différentes qui étaient présentes au tournoi. Des Allemands (forcément), des Espagnols, des Italiens, des Polonais, des Autrichiens, des Grecs et des Russes et des Tchèques même, des Scandinaves, des Anglais, des Français. Il parait même qu’il y avait des Suisses… Rien qu’en joute, sur huit parties j’ai rencontré sept nationalités différentes. Et après ça, qu’on ose venir me dire que l’Europe réunie n’a pas d’avenir !
Et puis y’avait du niveau. Sérieusement, en joute dans tous les cas (la mêlée, j’y reviendrai), ça jouait bien, très bien même. Et du haut de ma petite expérience dans les tournois francophones, j’dois dire que de ce que j’ai vu, y’en avait beaucoup qui avaient le niveau pour faire un TOP 32 en France.
Ainsi, je m’en suis venu à ce championnat européen avec du Stark (forcément). Pour la mêlée, et dans la mesure où je n’y allais pas du tout avec un esprit compétitif, j’ai décidé de reprendre mon deck du championnat de France et de taunter à fond. C’était bien délire, ça a fonctionné une partie et demi sur trois. Je vous l’expliquerai rapidement (parce que les comptes rendus des parties de mêlée, à mon sens, c’est impossible à rédiger). Malgré tout, il faut dire que la mêlée en Europe et la mêlée en France, ce sont deux jeux différents. Les vétérans de Stahleck (Arthur et Maekar en tête) nous avaient prévenus. Et bien, il faut le vivre pour le croire. Sur trois parties, j’ai pu dealer une fois. Oui, une seule et unique putain de fois et encore, c’était avec Istvan qui a l’habitude de jouer par chez nous… D’autres, sur d’autres tables, ont apparemment eu plus de chances. Pour ma part, je suis tombé face à des murs… Et des murs qui visiblement n’avaient pas compris, pour certains, comment ça se jouait la mêlée, ni comment étaient comptabilisés les scores. Je crois que c’est cela le pire dans tout ça. Expliquer à un gars que ça ne sert à rien qu’il fasse second avec 6 pouvoirs sur sa maison, parfois, c’est décourageant. Malgré tout, c’était bien fun !
MELEEPartie 1 : un suisse que je ne connaissais pas (GJ HoD Foamdrinker), un allemand (GJ Mestre) et un autre teuton (Martell no Agenda)D’emblée, je sais que le Suisse est le plus dangereux. Mais comme il pose énormément de save, je décide de dealer à ma manière avec l’autre Greyjoy. Il refuse. Tant pis pour lui. Il ne verra rien de la partie. Le Suisse trashtalk beaucoup - il ira même dire au Greyjoy Mestre qu’il va utiliser ses Mines pour lui sauver des persos. Et l’autre y croit ! Le con ! Le second Allemand (Martell) fait un peu n’importe quoi, il hésite, le Foamdrinker du Suisse lui fait peur. J’essaye d’allier les deux Allemands face au Suisse, lorsque ce dernier pose l’Assaut du Kraken, et bien non, ils viennent chez moi. J’explique au Martell qu’il finira deuxième avec trois points, il me dit que non.
Je me marre en voyant sa tête lorsqu’il découvre le nouveau système de comptage des points…
Partie 2 : Istvan (Le Hongrois de Cergy en Stark Siège), un Allemand (Barathéon no Agenda) et un Norvégien (no Agenda)Ah oui, rien de moins que le champion de mêlée de l’an dernier, l’impressionnant Istvan himself. Et à côté, deux noobs, bien sympathiques mais totalement débutants en mêlée. Pour le fun, je demande au Lannister s’il veut deal. Il ne comprend pas ma question… Du coup, je deal un perso avec Istvan. Berserkers nous voilà ! L’Allemand et le Norvégien font les grands yeux quand ils découvrent la carte. Istvan se marre. Comme j’ai le Kindly man avec une catapulte attachée, et que les Berserkers arrivent, le Norvégien Lannister n’a plus de table T1. Il ne reviendra jamais. Istvan grab comme un porc chez le Lanni du coup. Quant à l’Allemand, il essaye de se démener comme un beau diable, mais dès qu’il sort un peu la tête hors de l’eau, on lui coupe les jambes, soit Istvan soit moi. Finalement, parce que je ne peux pas ne pas gagner, je bloque méchamment Istvan en lui butant sa Brienne triplonnée (c’est plus facile quand j’ai également Brienne et que la sienne est furtivée), et ensuite je finis en beauté quand Eddard Stark se joint à une Fête de l’Hiver.
Partie 3 : un Polonais (Martell Quentyn), un Hongrois (Targ Heir) et un Allemand (Targ Dragons)Cette partie fut assez bizarre. N’ayant ni Greyjoy ni Lannister à table, je propose gentiment un deal à quelqu’un. Le Hongrois me répond en souriant qu’il ne dealera jamais avec moi. L’Allemand fait de même, avec une expression des plus agressives.
Par la suite j’apprendrai qu’il est copain de l’Allemand de la table précédente. J’comprends mieux, du coup… Il ne décrochera d’ailleurs le moindre sourire durant la partie, ni à moi ni aux autres. J’essaye d’expliquer qu’on est là pour s’amuser, car de toute manière aucun de nous ne peut se qualifier, seul le Polonais semble le comprendre. Mais il n’a aucun plot de deal… La partie n’est qu’agression constante des deux Targs sur ma pomme, entrecoupée de quelques errements de leur part sur le pauvre Polonais, qui sort très mal. Il essaye de m’aider du coup comme il peut et la partie ressemble à un deux contre deux. Je monte tout de même à quatorze pouvoirs, mais les efforts combinés des deux Targs ont raison de moi. Finalement, ni le rush de l’Allemand ni celui du Hongrois n’aboutit. Le Polonais essaye de grappiller des points chez ce dernier, et se fait avoir par un To be a Dragon qui ramène un Renom de la pile des morts. Le Hongrois finit là-dessus. Je suis un peu triste car sans cette erreur du Polonais (en même temps, il ne pouvait pas savoir), j’étais le dernier joueur et, en principe, je finissais la game.
A noter que le Hongrois jouait un deck bien fun à base d’attachements qui lui donnent un pouvoir à chaque fois que l’adversaire gagne un tel type de défis. C’est fort en Targ avec le lieu qui réduit le coût des attachements.
Au final, ça donne un 3/1/3 et une honorable 42e place sur 110. Pour mon deuxième tournoi de mêlée, c’est pas si mal.
Mon âge avancé ne m’ayant pas permis de suivre les demi-finales jusqu’au bout (j’ai tout de même assisté à l’enfilage en perle d’Arthur, dont un des adversaires donne carrément le match au rasta-nain polonais), c’est avec un certain plaisir que je m’abandonnais dans les bras de Morphée. C’est qu’il fallait se lever de bonne heure pour suivre les aventures palpitantes de nos compatriotes en finale, et il restait un autre petit tournoi à faire par la suite !
Bon, je ne parlerai pas de la finale de la mêlée, en laissant ce plaisir à Vince (qui le fera de bien meilleure manière que moi), si ce n’est que pour dire que les deux frenchies c’est du top niveau, que Maekar est un table-talker de grand talent (le Polonais n’a rien vu) et Vince est tout simplement un magicien (c’est simple, on le voyait perdant T2). La Marseillaise reprise par le Méta de Paris était très très belle. C’est donc fiers comme des coqs (grâce à Vince) que nous descendîmes dans la ville basse pour jouer ce pourquoi nombreux étaient venus. La Joute !
JOUTEDans la mesure où tout le monde s’attendait à voir une multitude de plots cité (et ça n’a pas raté), je me suis dit que j’allais en faire de même. Y’a pas de raison que je ne participe pas à l’orgie générale provoquée par ces complots. Il faut en profiter avant une certaine restriction. Ayant « fortement » cogité en préparant ce tournoi, je me suis dit que le Stark, il peut ouvrir facilement sur le complot Aux Portes, dans la mesure où, même sans Mestre, il posera une Cavalerie de la Ruffurque. En partant de ce postulat de base, le reste du deck est venu tout seul. Car qui dit Aux Portes, dit Rickon. Qui dit Rickon, dit Maege. Qui dit Maege, dit Harrenhal, etc. Finalement, après d’intenses playtests sur OCTGN, j’étais plutôt content de mon deck, même si je savais qu’il avait ses nemesis, tel, par exemple, le premier Greyjoy choke venu. Le déroulement du tournoi ne m’aura donné raison qu’à moitié.
Partie 1 : un Polonais en Lanni sans AgendaLa journée commence bien. Un compatriote plutôt bien sympa, un deck dont j’ai l’habitude. Je présume d’emblée que la partie se jouera sur son Valar. Je ne me trompe pas là-dessus. T1 je vomis ma main, j’ai sept/huit personnages à table et lui rase la sienne. Double No Quarter (en défense et en attaque), un Die by the Sword et la prise – ça fait mal. Surtout que Cersei, Lancel et Syrio y passent. Je lui fais mal exprès pour qu’il valar de suite. Mais il joue bien. Il ne le fait pas alors que je pose Outwit… Il temporise, me laisse monter à quatorze pouvoirs (!) puis il valar T3. Ensuite, c’est du classique pour lui – plots cité et Plans de Cersei. Je lutte comme je peux mais durant trois tours je ne pioche que des lieux et donc finalement, je concède T6. Je m’en veux un peu, j’aurais du prévoir qu’il allait temporiser pour le valar. Tant pis. On ne peut pas gagner à chaque fois au jeu du Valar/Outwit.
DEFAITE
Partie 2 : un Russe en Martell FraternitéPlus tard, j’apprendrai que c’est le boss de leur méta. T1 il pose Béric, Thoros et des weenies pioche. Quant à moi, je swarm la table, en essayant de le forcer, une nouvelle fois, à valar rapidement. Ca marche plutôt bien car Vieille Nan raconte une jolie histoire à Béric.
Les pouvoirs iront sur le pauvre Thoros. Je lui laisse tout passer du coup puis j’attaque en militaire avec notamment Brienne. Meera sort de l’ombre, blanchit Béric, qui meurt au Die by the Sword. Thoros y passe aussi avec un No Quarter. Et non, pas de réponse déclenchée, désolé vieux ! Comme je le pensais, le valar arrive T2, et c’est avec un sourire que je l’annule à l’Outwit. C’est fini, il ne peut plus revenir et je finis T3.
VICTOIRE
Partie 3 : un Italien Stark HoD (Harrenhal)Nous jouons quasiment le même deck et presque les mêmes complots. Mais il a une plotline cité totale plus valar – pas moi. Il sort un peu mieux que moi et swarme la table plus que moi. Il joue bien, il a bien méta l’incli, avec notamment des Followers (qui, comme par hasard arrivent lors de mon City of Sin:roll: ). Je me défends comme je peux, je lui annule ses Dissensions mais, malgré tout, il grimpe plus vite que moi. En y repensant, je ne vois pas ce que j’aurais pu faire – tout se joue à la sortie. Il pose plus que moi, notamment trois Hungry Mob, il a Meera plus vite que moi, il a Robb plus vite que moi… On fait tout pareil, mais lui le fait plus vite et un tout petit peu mieux. Et donc finalement, il gagne logiquement T7.
Je ne comprends juste pas pourquoi à chaque fois qu’il joue une carte, tout fier, il veut absolument me montrer qu’elle est signée d’un tel ou d’un tel. Faudra que quelqu’un m’explique un jour cette manie des dédicaces, parce que visiblement j’ai loupé un truc
DEFAITE
Partie 4 : un Danois Lanni no AgendaTiens tiens, encore un Lanni. Au set up je pose Bran, Maege et deux lieux à thune. Au plot, j’active Bran pour appeler Luwin aux Portes. Voyant ça, mon adorable adversaire place un Valar T1. Je rigole. Merci mon pote !
Du coup je vomis ma main comme jamais, puis revomis T2, et je l’achève T3. No match. C’était certainement l’adversaire le moins fort que j’ai rencontré, mais probablement le plus sympathique. Cependant, quelle idée de Valar T1 face à un Stark ?!
VICTOIRE
Partie 5 : un Grec Greyjoy Black SailsEt voilà ! Il fallait que ça tombe sur moi. LA partie, THE partie, celle où tout se joue (on savait qu’on passait à 6-2, et qu’on passait pas à 5-3), et il faut que je me prenne ma Némésis dans les dents. Ca n’a pas raté. En plus le gars hyper pas souriant, il ne desserre pas la mâchoire du match, dit peut être cinq mots en tout et pour tout…
Maekar qui l’a rencontré pourrait je pense confirmer. Bref, partie à oublier. Evidemment, avec ma chance, je lui donne la cale avec tous les gros personnages, et il pioche que des lieux et du weenie. Il set up à six cartes, avec deux Pêcheurs, the Sparr, le Blocus du Fleuve… Bref, T1 à T4 j’ai zéro or. Zéro. Nada, que dalle, rien. Danke shön et Tchuss comme on dit là-bas. Have a break, have a Kit Kat.
DEFAITE mais bien comme il faut.
Les Tops, ce ne sera pas pour moi. Tout à coup, j’me sens un peu moins stressé en fait, on joue pour le fun désormais (bon, quand même, en essayant de pas trop perdre non plus, y’a une image à maintenir).
Partie 6 : un Hongrois Barathéon 3A sauvageonsTiens, ça se joue encore ce deck ?! Partie super sympa avec un adversaire très gentil. Il s’agit de celui qui avait fait le Top 16 en joute et jouait le Stark à la table d’Arthur. En joute, pour le coup, il joue le deck du champion français de 2012 et il s’avère que j’ai perdu contre ce dernier, donc je sais à quoi m’attendre. Encore une fois, j’ai une sortie de dingue, avec Rickon qui est là dès le départ et qui me copie (cent fois) Aux Portes. Je sais d’avance que je n’ai pas le Valar à craindre et donc je m’installe comme il faut. De son côté il set up moyennement, malgré une Mélissandre et un Orage Moqueur triplonné dès T1. C’est plus facile quand, dès le premier tour la rouquine se prend un No Quarter dans les dents et qu’il ne reste plus de doublon au chevalier cheaté (il en crame un au claim et l’autre part au Die by the Sword). Je swarme d’enfer, Maege fait le yoyo (avec Rickon à table faut pas s’en priver), et, cerise sur la gâteau, je lui cancel sa Promesse alléchante au papershield (comment je suis trop content d’avoir finalement gardé cet évènement). Le mec joue bien, il ne fait pas d’erreur, mais il ne peut rien faire. Je l’agresse tout le long de la partie, je lui fais très mal et gagne T4 avec une Muse.
VICTOIRE
Partie 7 : un Espagnol en Targ 222Qu’est ce qu’il fait là celui-là ? Un Espagnol non qualifié ?! En Targ 222 en plus ?! Visiblement, c’est pas le meilleur des Espagnols et il est pour moi. Encore une fois, je sors très bien avec une Ruffurque et Rickon au set up, qui cette fois-ci va chercher une autre Ruffurque et Vyman. Je tiens le T1, je temporise le T2 alors qu’il me joue la Menace du Nord (Rickon et y passe). Il me joue un Festin de Jeunes Dragons (tiens, je m’y attendais pas, quelle surprise…
) saut qu’il ne peut viser qu’un détachement de cavalerie et Vyman (le seul à se faire discard). Les deux Cavaleries de la Ruffurque se marrent bien dans leur coin… L’Espagnol se marre moins. Je lui rase sa table au claim et au Die by the Sword et j’attends le Valar T3. Il joue Westeros Saigne mais une nouvelle fois, les Ruffurques se marrent. Il a oublié qu’elles étaient immunisées…
J’attends le Valar T3 mais non, il vient pas. Comme j’avais joué la Muse ce tour, il ne m’attaque pas. Du coup, moi j’attaque, je l’enfonce et je redresse tout mon monde avec deux To Be que j’avais en main (Quart Torrhen T2 c’est fort). L’hégé est pour moi. Merci et au revoir !
VICTOIRE – ça y est, je suis à 4-3, le minimum syndical est fait ! Essayons de perfer le plus possible maintenant.
Partie 8 : un Italien en Greyjoy Song of IceA bah tiens ! A chaque fois que j’me lance un objectif, il faut qu’un Greyjoy choke se mette sur mon chemin ! Et pour le coup, c’est un choke tout ce qu’il y a des plus classiques. Je devinais presque à cent-pour-cent les cartes qu’il allait me jouer à chaque tour. Le gars joue bien, il fait ce qu’il faut à chaque tour. Son problème est qu’il n’est pas sorti comme le grec précédemment. Quant à moi, j’ai retenu la leçon et j’ai set up à quatre personnages et un lieu. Même s’il met l’hiver tout de suite, j’arrive à poser un personnage par tour, c’est suffisant. Je discard de ma main tous ceux qui coûtent trois or ou plus et garde en main de la réserve pas chère. Comme mon adversaire ne passe pas l’intrigue chez moi, je patiente, je grappille ce que je peux en attendant le Valar. Avant qu’il ne vienne, je renvois Maege en main pour chercher encore un lieu à thunes (si c’est pas malheureux). Au Valar il sauve son Baelor et pose un corbeau et je ne peux que poser Maege. La partie se joue au tour suivant où il joue l’Assaut du Kraken et qu’il ne sort que deux lieux, alors que j’arrive à entrer Rickon et une Foule Affamée. Même si ces deux derniers partent à la claim, je tue Baelor proprement et simplement. Tour suivant, je joue la Muse, et décide de commencer pour avoir le maximum d’or. Je pose une cavalerie de la Ruffurque seulement. Il met un pêcheur, les Maraudeurs et un corbeau. Et là, je mindtrick. Je prends mon temps, je m’interroge, je fais semblant de calculer, mais tout ce que je veux c’est qu’il me laisse passer mon militaire. J’attaque avec Maege et il me laisse le sans opposition ! Un No quarter et un Die by the Sword et BIM ! Y’a plus de table en face ! Il le prend avec un grand sourire et moi je suis trop content d’avoir battu un choke !
VICTOIRE
Je finis sur un 5/3 très honorable, et me place 67 vu ma résistance plus que moyenne (j’suis avant dernier des 5/3 – il faut dire que je reviens de loin…)
Après ça, je papote encore un peu avec Keric et Toom, puis je fais le con avec les Suisses et go au lit. J’ai pas la force de regarder les Tops, surtout que je suis un peu déçu que beaucoup de Français se fassent éliminer à la dernière ronde fatidique.
Le lendemain, il ne me reste plus qu’à dire au revoir à tous les copains, faire quelques photos débiles (merci Nainfa !) et on rentre à la maison.
Oh ce que c’était bien !
Et dire que l’année prochaine, ce ne sera probablement plus à Stahleck…
