[série TV] Saison 8 [SPOIL POSSIBLE]

Wep, je rejoins ceux qui sont satisfaits... Après 10 (ou 11) épisodes cataclysmiques de S07E01 à S08E03, les 3 derniers épisodes m'ont plutôt bien plu...

Alors certes, on se serait bien passé de la scène du conseil restreint (comme de celle du duel Euron/Jaime et comme de toutes celles d'Euron d'ailleurs) mais dans l'ensemble j'ai trouvé ça plutôt bon... le gros moment de recueillement du début de l'épisode avec jon /tyrion/Arya totalement ébêtés, l'arrivée de Daeny avec cette image où elle semble avoir des ailes, Du dialogue (un peu facile mais la série est devenue comme ça) entre jon et tyrion... La magnifique scène de la salle du trône, même le choix de Bran me plaît... Et même l'annonce à peine dissimulée d'une spin of avec Arya me vend du rêve...

Et puis pour le troisième épisode d'affilée, une actrice incroyable et cette fois c'est Sophie Turner qui s'y colle...

Enfin, et pour moi c'est peut être le plus incroyable dans ce final, toutes les musiques emblématiques réorchestrées pour l'occasion: Ramin Djawadi a fait un boulot démentiel!

Par contre là je suis totalement pas d'accord:

Valnitrik a écrit:

Et je pense que Bran est un choix logique car aucun seigneur n'y trouve un avantage certain sur les autres. 

Sérieux? Aucun seigneur n'y trouve son compte? Pour moi Sansa y trouve largement son compte et il ne faudrait pas que Bran décède avant sa grande soeur. Parce que pour moi ce qui rétrospectivement est le plus intéressant dans cette série, c'est l'évolution de Sansa sur l'ensemble des saisons et on arrive là à un être pire que Daeny, elle semble tellement rongée par ce mélange de besoin de pouvoir et de revanche...

A mon avis, on va maintenant avoir le droit à une spin off sur Arya et des préquelles sur la grande nuit, etc. Et puis dans dix~quinze ans, la vraie suite de la série qui racontera comment, à la mort de Bran, Sansa décide que le nord doit régner sur Westeros...

Qt: Dans le calcul je n'ai pas pris en compte Sansa dans les Seigneurs du Royaume puisqu'elle décide de fonder un Royaume indépendant

Ouais bah à mon avis, à terme, elle deviendra le "saigneur du royaume"

Comme certains, j'ai plutot bien apprécié l'épisode, qui reste un épilogue à une longue série. Daeny qui se fait trahir par Jon, c'était prophétisé, et pour le reste, ça reste du happy ending tdf (y a plus de survivants que je ne l'aurais imaginé).
Bran roi, c'est surprenant, mais au moins il fera quelque chose de sa life; et c'est bien dans l'esprit de Martin qui aime mettre en avant des personnages qui sont brisés (les 6 royaumes gouvernés par un handicapé, épaulé par un nain). Sansa la Relou.
J'ai bien aimé la scène du conseil restreint, montrant la reconstruction saine du royaume. Et Bronn m'a bien fait rire.
Je reste un peu déçu de l'arc Jon Snow/Aegon Targaryen, mais pour le reste, ça va.
A part ça, spin-off Arya-Magellan, pourquoi pas. Je vois aussi le spin-off Chasse au Drogon. On verra.

D'ailleurs, ce dernier épisode me fait dire que, contrairement à ce que j'entends partout, la fin est très fidèle à la conception du récit selon GRRM!

En y repensant il n'y avait que Jon qui pouvait tuer Daenerys. Ce récit est une tragédie Shakespearienne. Parmis toutes les grosses pu-pu-punchline de la série, je retiendrai notamment "Love is the death of duty", ce a quoi Tyrion répond avec brio. A force d'avoir été surpris par la série et d'avoir vu des choses inattendues, la mort de Daenerys en grande pompe, poignardée par Jon devient surprenante car inattendue. C'était un excellent choix.

D'ailleurs j'ai vu une lecture différente de Drogon brûlant le Trône. Il est né alors que sa mère n'était qu'une Khaleesi d'un Khalasar déchu. Il a vu Daenerys basculer et devenir folle. Au final, est-ce que Drogon brûle le trône pour se défouler parce qu'il ne peut pas tuer Jon? Ou alors il brûle le Trône car il sait qu'au fond, c'est le Trône qui a tué Daenerys?

Perso je rejoins également les contents.

Parce que malgré une fin pas au niveau du début et de nombreux défauts, ça reste une sacrée série rétrospectivement:

- casting très réussi
- bo très réussie (Le song 7, les pluies de Castamere notamment)
- costumes/décors/effets spéciaux franchement ça rend bien et c'est convaincant
- des très bonnes idées de plans/scènes tout au long de la saga

Je fais pas la liste des défauts qui sont (très) nombreux, mais comparativement à beaucoup d'autres séries que j'ai aussi appréciées, on est un cran au dessus, sans hésitation

L'évolution de Sansa prouve que malgré les épreuves elle asus se reconstruire.
Après Bran Stark est mort en tend que Stark Tyrion joue la carte en se disant au passage je maintiens l'unité des septs royaume.
Tout les peuples sont un mélange de deux peuple Andal et premier homme.
Les Martel 3 peuples.
Les Nordiens un seul peuples les Premiers homme toutes les tentatives d'invasion on échouait d'abord les marécages et ensuite la rigueur du froid.
Soit on a vécu plus longtemps que les autres peuples en autarcie qui renforce l'identité profond des gens du Nord Sansa applique donc la volonté de son peuple de vivre de nouveau séparer des six autre royaume.

Je crois quand elle a juste rien à foutre du Sud est qu'elle préfère se tirer une balle que de régner à Port real.

Content également de cette fin. Je m'attendais à tellement pire quand on regarde quelques épisodes plus tôt.
Tout n'est pas parfait, quelques scènes de trop, mais ces derniers épisodes ont répondu à mes attentes pour les multiples raisons évoquées par d'autres.
Bref, j'ai eu du plaisir sur cette fin de série, doublé d'un petit pincement au cœur parce que c'est la fin.
This is the end my only friend, the end

Achab a écrit:

Parce que malgré une fin pas au niveau du début et de nombreux défauts, ça reste une sacrée série rétrospectivement:

comparativement à beaucoup d'autres séries que j'ai aussi appréciées, on est un cran au dessus, sans hésitation

Oui.

Je pense qu'il faut le voir comme ça : ils ont réussi à l'adapter, ils ont réussi à ne pas le ruiner, ils ont réussi à plaire aux fans parce que ce sont des fans eux-mêmes.

Ils ont même réussis à montrer qu'on pouvait faire quelque chose de "grand" pour la télévision, comme le montre l'article de Zack. Mais est-ce que la télé aura vraiment compris la profondeur nécessaire pour arriver à ce résultat ? J'en doute. Quand je lisais cet article, j'avais basiquement l'impression d'arriver à un autre niveau de compréhension que seul un universitaire peut découvrir et pour lequel je n'aurais pas eu le moindre début de piste.

Mais c'est un fait : Il y a eu les Rois Maudits en 2005, il y a eu Game of Thrones début 2010. Et ça se posera là en standard de ce qu'on peut faire.

Benji a écrit:

Mais est-ce que la télé aura vraiment compris la profondeur nécessaire pour arriver à ce résultat ?

Ouais enfin il y a eu des séries bien plus profondes avant... Je me rappelle même avoir assisté à un colloque il y a déjà dix ans dont l'intitulé était "les séries télé ont-elles remplacé le cinéma?" (et non pas "vont-elles")

Benji a écrit:

Ils ont même réussis à montrer qu'on pouvait faire quelque chose de "grand" pour la télévision

Donc oui la série a été par moments une des meilleures produites sur le fond (saison 1, noces pourpres, évolution du personnage de Sansa...) comme sur la forme (musiques, fin de la saison 6, jeu de certaines actrices...) mais de là à dire que la série a révolutionné (ou même montré) quelque chose, je pense que c'est un avis un peu précipité de personnes qui souhaitent faire le buzz et les gens avec un tant soit peu de sérieux vont attendre quelques années avant de tirer des conclusions moins hâtives mais sûrement plus pertinentes sur la question. Parce que pour le moment, je pense qu'a minima twin peaks, Friends & Urgences, Les soprano et The wire ont eu largement plus d'impact sur l"histoire des séries et de la télé. Peut-être qu'Agot sera un jour ajoutée à cette liste (non-exhaustive et faite à la va-vite) mais pas encore...

the wire !!!!!

Pour moi Dexter, Breaking Bad, Oz ou The Shield ont aussi plus révolutionné les séries que GoT. Le fait de suivre des bad guys voire s'attacher à eux et être dans le dilemme de vouloir leur mort ou leur rédemption.

Ma première question reflétait plutôt : Est-ce que des scénaristes de télé peuvent assimiler la profondeur  de travail d'un romancier ? Plutôt dans l'idée de l'article de Zack : Approche sociologique plutôt que psychologique.

Pour l'histoire des séries, on peut citer aussi Charmed, Prison Break, Desperate Housewives, Stargate... etc les trucs de M6 quand j'étais jeune.
Et on peut aussi citer Dolmen ou Plus Belle la Vie, qui ont eu un succès et donc un impact.

Donc oui, beaucoup de séries ont eu un impact. Mais est-ce que cet impact a autant de profondeur, en soi, que l'oeuvre "sociologique" que AgoT représente ?
Parce que AGoT a atteint le niveau d'être #1 mondial et un phénomène culturel, là où je ne suis pas sûr que Lost ou Friends puissent être considérés similairement en tant qu'objet "sociologique".
En tout cas, Lost m'a soulé rapidement et pour avoir lu le résumé des saisons suivantes, ce n'est pas exactement la description d'un monde, au final...

C'est plus d'influencer dans cette approche : On créé un monde en profondeur, et on projète une histoire réaliste dedans.

Techniquement, ils peuvent refilmer l'intégralité de la saga dans 20 ans avec 2/3 saisons par bouquins pour avoir l'histoire complète. Et ça pourrait rester passionnant à suivre.

Je pense qu'AGOT fera plus référence comme comparatif (budget/effets spéciaux/...).

Je n'y ai pas vu de choses très révolutionnaires perso, mais j'ai du mal à avoir du recul ayant lu les livres.

Je pense que les séries sus-citées par les autres ont été plus révolutionnaires dans leur conception/point de vue. J'aurais aussi rajouté Dr House, mais c'est subjectif.

Pour Série vs Télé,

Je vais répondre sur mon opinion de "Rush", le film de Niki Lauda et James Hunt.
(C'est un peu l'histoire de Marto et Tygrou mais en film, du coup les deux peuvent être confiant : Ils ont juste 40 ans à attendre pour la postérité).

En tant que passionné de la fin des années 75-85, ce moment où ils avaient des gros cercueils rectangulaires avec un énorme moteur turbo, je reconnais une immense qualité au film : la précision avec laquelle il restitue l'époque.
Dans des détails comme représenter les pilotes avec des acteurs qui ressemblent aux vrais pilotes (cf. Patrick Depailler).

Le problème... C'est que ça reste un film. Donc... on romanise certains aspects : Niki Lauda devient un metteur au point de génie transféré directement chez Ferrari.
NON.
Lauda a eu un début de carrière catastrophique en tant que pilote payant au bord de la banqueroute et n'ayant pu financer sa carrière qu'en empruntant, grâce au fait d'être un noble autrichien.
Au moment où il allait arriver à cours de frais, il s'est retrouvé 3ème à Monaco avant d'abandonner et Enzo Ferrari l'a recruté.

Mais c'est tellement moins glamour que de le faire passer pour le premier de la classe (ce qui colle très bien avec sa personnalité claquant des réflexions directes).

Le film présente son abandon au Japon comme motivé par son amour pour sa femme, et donc sécuritaire dans des conditions impossibles. La réalité, c'est qu'avec les paupières brulées quelques semaines avant, il ne pouvait pas conduire dans ces conditions.

Et il y a également beaucoup de cut sur les scènes de courses, alors que c'est un film sur l'automobile. Mais le spectateur voudra de la psychologie et de l'histoire en premier plan, avec de la course automobile en fond d'écran. Là où ils pourraient très bien faire comme dans l'attaque de Casterly Roc : Présenter un résumé de la course avec les commentaires des faits importants pour dynamiser.

Il y a quand même eu en 1976 l'incroyable doublé de la Tyrell à 6 roues avec Scheckter-Peterson à Anderstop (Suède)... Mais pas une seconde pour en parler !.

Bref, à son meilleur, le cinéma délivre un produit proche de la réalité mais qui en dévie pour raconter une histoire romancée selon les standards du cinéma grand public, et occultant des aspects entiers de la réalité pour rentrer dans les deux heures (je la voulais, personnellement, cette saison sportive 1976).

Là où la série Drive to Survive de Netflix est cruellement réaliste sur la lutte du midfield en Formule 1, beaucoup plus détaillée (j'ai appris des choses et mieux cerné des personnalités), et ne sombre que dans la romanisation pour sympathiser le souriant underdog Daniel Ricciardo lors de sa victoire à Monaco.

Parce que la série a cette capacité, en s"étalant dans un temps plus long, de raconter des histoires plus profondes et plus proches des faits réels qu'un cinéma qui se veut réel.

AGoT n'a peut etre pas révolutionné le genre "série", mais, malgré ses défauts, ça reste la série de tous les records à l'heure actuelle.
Elle a su créé un vrai engouement au fil des années.

Et je remercie les producteurs de s'être arretés là et de ne pas avoir fait 4-5 saisons de plus...

Benji a écrit:

qui ont eu un succès et donc un impact.

Tu te rends compte que quand tu lâches ce genre d'implications fausses tu décrédibilises tout ce que tu vas pouvoir dire derrière?

Benji a écrit:

Mais est-ce que cet impact a autant de profondeur, en soi, que l'oeuvre "sociologique" que AgoT représente ?

Alors au risque de me répéter et pour ne prendre que cet exemple criant, il y a dans une demie saison de The wire plus de profondeur sociologique (sic) que dans l'intégralité d'Agot...

Benji a écrit:

En tant que passionné de la fin des années 75-85

la fin des années 75-85??? C'est à dire? Les mois de décembre?

Benji a écrit:

Bref, à son meilleur, le cinéma délivre un produit proche de la réalité mais qui en dévie pour raconter une histoire romancée selon les standards du cinéma grand public

A son meilleur? J'aurais tendance à penser que c'est ce que le cinéma peut faire de pire. C'est bien gentil de mettre une contre-vérité absolue pour servir ton propos mais encore une fois ça décrédibilise tout le reste. Surtout si après c'est pour conclure sur une évidence du genre "dans les séries on développe plus les personnages". Y avait-il vraiment besoin de tout ça pour en arriver là?

Non mais relis-toi Benji, tu comprendras par toi même que quelque chose ne va pas dans tes "démonstrations" parce que là c'est pas possible...

Qt, The Soulless Man a écrit:

Benji a écrit:

En tant que passionné de la fin des années 75-85

la fin des années 75-85??? C'est à dire? Les mois de décembre?

Qt, The Soulless Man a écrit:

Benji a écrit:

Bref, à son meilleur, le cinéma délivre un produit proche de la réalité mais qui en dévie pour raconter une histoire romancée selon les standards du cinéma grand public

A son meilleur? J'aurais tendance à penser que c'est ce que le cinéma peut faire de pire.

Est-ce qu'on peut dire, du coup, que c'est dans le pire que le cinéma est le meilleur ?

Qt, The Soulless Man a écrit:

Benji a écrit:

qui ont eu un succès et donc un impact.

Tu te rends compte que quand tu lâches ce genre d'implications fausses tu décrédibilises tout ce que tu vas pouvoir dire derrière?

Il faut comprendre le message implicite derrière : techniquement elles existent et elles ont fonctionné, donc elles ont eu un impact quelconque, mais un impact. Même Plus Belle la Vie.
Si ça fonctionne, si ça fait de l'audience ça doit être pris en compte dans la manière dont cela a fait évoluer l'industrie.

Et j'aligne cet empilement de nom M6 pour dire : Avec AGoT, on a eu en phénomène culturel en une série se basant sur la profondeur d'un univers.
Je n'ai jamais vu The Wire, par exemple. Parce que je ne suis pas série : j'aime lire. Donc je n'ai pas entendu parler de The Wire avant ces derniers jours où le débat sur la meilleure série de tous les temps est apparue, et j'ai vu des noms comme The Shield.

Désolé, mais je viens d'un fond de vallée de montagne Au-delà de FIFA, PES, Prison Break... C'est pas trop ça hein pour moi...

Donc en gros AGoT, la "révolution" derrière AGoT, c'est l'idée qu'on peut être grand public et avoir du succès en dépeignant un univers complexe.

Qu'est-ce qui ne dit pas, qu'en profondeur, l'exemple que je cite comme "Drive to Survive" n'existe que parce que quand Netflix a voulu faire son catalogue, ils se sont dit : Qu'est-ce qui existe pour minimiser les coûts et qu'on peut exploiter en profondeur, parce que c'est la raison du succès de AGoT ?

Après, je suis curieux de savoir ce que tu considères comme du grand cinéma Qt.
Dans ma vision, Avatar me laisse totalement indifférent (classé chef d'oeuvre). Le Seigneur des Anneaux me semble, avec le recul des années, beaucoup trop manichéen pour être intéressant. Usual Suspect est complexe, mais pas réaliste. Avengers est de la soupe populaire sympathique à regarder une fois au cinéma. Des films du cinéma français récent, soit c'est léger soit ce n'est pas réaliste alors que ça se veut réaliste. Le seul truc mainstream qui trouve grâce à mes yeux c'est Lost in Translation parce que c'est sensible, désabusé et mignon.
Bref, je trouve le cinéma comme quelque chose à connaître pour ne pas avoir l'air con, mais totalement zappable dans ses intérêts personnels.

Je préfère de très loin un film qui raconte une histoire vrai en collant le plus possible à la réalité, comme Rush. Pour moi c'est l'unique utilité de l'art : S'approcher le plus possible de raconter ce qui est réel, même si cette réalité est totalement imaginaire (Bourgeon en roman graphique).

Oui, mais on peut se poser la question si le succès commercial d'une série fait évoluer l'industrie ? Une série pourrait se contenter de reprendre des ficelles déjà existante et d'affiner la formule pour que ce soit vendeur pour au final avoir un gros succès public, sans pour autant faire évoluer le format. Peut-il y avoir stagnation même avec une série à succès ?

C'est là que pour moi le bat va blesser : je suis persuadé que les "successeurs" de GoT dans la prétention à dépeindre un univers complexe vont se planter.

Parce que l'oeuvre originale... vient d'un roman d'un mec de 50 ans avec beaucoup d'expériences et de culture.

Si on prend "Drive to Survive" comme exemple de la peinture d'un monde "en profondeur", je suis désolé : C'est un échec total parce qu'il échoue somptueusement à présenter et analyser la situation complète objectivement, et ne fait que mettre en scène.
Et c'est plus ou moins déjà le cas avec la série TV GoT par rapport au livre.

Ouch, ça me fait sauter au plafond de voir Seigneur des Anneaux et manichéen ensemble

C'est tellement plus que blanc/noir et bien/mal.

Benji a écrit:

Le Seigneur des Anneaux me semble, avec le recul des années, beaucoup trop manichéen pour être intéressant.

J'ai le pardon potentiellement facile, mais là, non... Juste, non.

ShunSokaro a écrit:

Ouch, ça me fait sauter au plafond de voir Seigneur des Anneaux et manichéen ensemble

C'est tellement plus que blanc/noir et bien/mal.

Ben oui, évidemment que c'est bien plus que ça.

Hum, pourquoi ?

A part le personnage de Boromir représentant le conflit des hommes et, dans le livre, la perte de l'innocence du lieu natal avec le conflit dans la Comté...

C'est quand même très ancré gentil ou méchant dans la distribution des rôles... avec un manque de nuance dans la distribution des personnages intermédiaires (Gollum = Bon/mal, Saroumane = Bon/Méchant vs Gandalf = Bon / Très Bon, Galadriel = Bonne / 30 sec Mal / Bonne).